| Postée par Jean-Francois , Feb 13,2000,08:59 | Index | Forum |
Stéphane: "Non, il faudrait plutôt dire que l'expérience ne permet pas de rejetter carrément la psychanalyse."
La question que je me pose est "est-ce que les psychanalystes ont posé leur hypothèse dans le cas de la "schizophrénie à prédominance de symptômes positifs"?" S'ils l'ont fait dans le cadre plus général de la schizophrénie: ils se sont trompés! Et cela n'est pas une preuve en faveur de la psychanalyse. D'autre part, je doute que "schizophrénie à prédominance de symptômes positifs" soit une terminologie psychanalytique; ce qui veut dire qu'il y a ré-interprétation de ce que les psychanalystes ont pu vouloir dire.
D'autre part, d'après ce que je peux lire de l'abstract de Cannon et al. (je n'ai pas accès à l'article), je ne vois pas en quoi cela interdit une possible source physiologique de la schizophrénie, même "à prédominance de symptômes positifs? Je n'ai malheureusement pas retenu la référence, d'un article récent de Nature, montrant le possible effet d'un dérèglement GABAergique dans la schizophrénie. Juste pour montrer, au moins, que le sujet de la base psychogénique des maladies cognitives n'est pas clos.
Notez que je ne cherche pas à dire que l'on va (et doit) trouver une cause physiologique derrière toutes ces maladies, je veux simplement dire que la psychanalyse n'est pas un moyen efficace pour étudier ces dernières.
Jean-François