Par ailleurs, en ce qui regarde le confucianisme, il est injuste de ne lui reprocher que ses effets secondaires malheureux. A une époque primitive les empires chinois n'ont pu exister que grâce à la cohérence remarquable de la philosophie confucianiste. Même Mateo Richi, jésuite et premier occidental à entrer en Chine (après Marcos Polo) a été épaté par le système de recrutement et de promotion par concourt des fonctionnaires chinois qui contrastait avec le népotisme pratiqué en Europe. Il écrivait à Ignace que les villes et les institutions chinoises étaient si évoluées qu'il pourrait s'instruire mais qu'il ne voyait pas trop s'il parviendrait à lui-même à trouver quelque chose à apprendre aux chinois.
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