Il suffit d'ouvrir le message en question et de copier (Ctrl + C) l'adresse du lien, puis le coller (Ctrl + V) dans le message que vous voulez envoyer. Il est pratique pour ce faire d'ouvrir une nouvelle fenêtre (Ctrl + N).
Claude D: "..."oui il est bon de censurer les bonnes recherches en homéopathie" me rend perplexe. Ça ressemble plus a de la désinformation."
Je pense que l'usage du terme "censurer" est erronné dans ce cas. On ne censure rien, on filtre les articles, quel que soit le sujet de la recherche, sur la base de critères dont la majorité est exposée dans le message de Bill. On ne publie pas les articles qui ont montré que l'étude qu'ils relatent souffre de biais majeurs, depuis des erreurs évidentes jusqu'à la tricherie avérée. Les revues scientifiques de haut niveau envoient l'article soumis pour publication à un panel d'experts du(des) domaines concernés, qui transmettent anonymement aux auteurs leurs commentaires, questions, suggestions, etc. Si les auteurs ne peuvent répondre à satisfaction aux questions des "arbitres", on ne va bien entendu pas publier son étude. Cette procédure s'applique autant à la publication d'un article de médecine scientifique que d'homéopathie ou de toute autre spécialité.
Claude D: " Si il est hypothétiquement possible que l'eau "retienne" un facteur bénéfique imprégné par la volonté, qu'en est-il de l'homéopathie? Je pense que l'effet potentiellement négatif sur le produit devrait être contrôlé."
Cf. nos commentaires sur l'influence de la pensée négative des sceptiques sur les performances des mediums. En résumé, il faut vraiment que tout ce monde trouve d'autres excuses pour justifier leurs échecs devant toute personne ne manifestant pas une croyance aveugle. Si votre garagiste veut vous vendre une voiture en vous affirmant qu'elle fonctionne le réservoir vide, mais qu'il affirme que ce n'est qu'à cause de vos doutes que la démonstration ne fonctionne pas ce jour ou qu'il refuse de la faire, vous le traiterez d'escroc (ou alors je m'inquièterais vraiment pour votre cas). Idem pour n'importe quel domaine.
Claud D: "Vous reconnaissez que le actions du milieu parmaceutique démontrent un certain pouvoir d'influence. Jusqu'où croyez-vous que ce pouvoir s'étend? La tricherie et l'argent ne sont pas des qualités exclusives aux "méchants" du paranormal.
Mais comme je le disais dans un précédent message je n'ai sait pas encore à quoi m'en tenir au sujet de l'homéopathie."
Travaillant au jour le jour au contact de l'industrie pharmaceutique, je ne puis que vous donner raison quant au fait que, comme toute industrie, elle tente d'exercer toute l'influence dont elle est capable, jusqu'à une malhonnêteté (c'est un euphémisme) difficilement imaginable.
N'oubliez pas cependant que l'homéopathie, comme toutes les "médecines alternatives", recouvre des intérêts économiques énormes, qu'il s'agit aussi d'industries (laboratoires, cliniques, praticiens privés), et que comme telles, elles ne se conduisent pas mieux que la "grande" industrie pharmaceutique: pressions sur les décideurs, les politiques, les patients, le grand public, etc. Il n'y a donc aucune raison de leur faire des cadeaux lorsqu'il s'agit d'examiner leurs prétentions.
Claude D: "Le traitement des verrues plantaires est un excellent cas pour examiner le processus de guérison par des moyens très divers en passant du bon vieux remède jusqu'à l'illusion d'un traitement. Aussi efficace l'un que l'autre mais beaucoup moins cher dans le deuxième cas."
Justement pas, car il s'agit d'un genre de "pathologie" fluctuante, sujette à beaucoup trop de facteurs et spontanément résolutive. Cela signifie en clair qu'on ne peut pas contrôler suffisamment strictement le déroulement d'un essai clinique.
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