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Yvonne Aimée de Malesztroit (pour GATTI)


Re: Yvonne Aimée de Malesztroit (pour DENIS) -- GATTI
Posted by Denis , Apr 01,2002,23:23 Index  Forum

Salut Gatti,

Tu dis: "Moi, les prophéties de Y A de Malestroit je m'en balance complètement. Comme les prophéties de Cayce."
"Les prophéties des uns et des autres sont effectivement des conneries sans intérêt."

DENIS: Content d'apprendre que je t'ai convaincu. Un cas de réglé. Au suivant! ;-)

GATTI: "...les bilocations d'Emilie Sagée qui se dédoublait devant ses eleves alors qu'elle leur faisait la classe."

DENIS: Ne courons pas deux lièvres à la fois. On parle de Mère Yvonne-Aimée de Malestroit qui, s'il faut te croire, se dédoublait. Mais j'avoue que ton nouveau cas est au moins aussi intéressant. Est-ce un cas récent? Est-il solidement documenté?

GATTI: "C'est comme pour Edgar CAYCE tu n'a pas retenu les lectures importantes pour me dire que ses prophéties sont des conneries."

DENIS: J'ai lancé quelques sondes, c'est tout. J'ai prélevé un échantillon. Que penses-tu des quelques prophéties que j'ai traduites? Qu'est-ce qui te porte à supposer que le reste a plus de valeur? S'il ne fait pas mieux que le hasard dans le tangible, qu'est-ce qui te permet de supposer qu'il fait mieux que le hasard dans l'intangible?

WALLON: "...le Dr. D., que je connais personnellement, a pu mener sa propre enquête..."

DENIS: Qu'est-ce que c'est que cette référence masquée? Ça s'appelle brouiller les pistes. C'est du niaisage de zozo, rien de moins.

WALLON: "Les faits seraient attestés..."

DENIS: Qu'est-ce que c'est que ce conditionnel? Même lui le met en doute? Il aura du mal à me convaincre s'il n'est même pas convaincu lui-même.

MÈRE MARIE ANNE, déposition no 102 (selon Laurentin et Mahéo, cités par Wallon):
"Mère Ange Gardien était chez Soeur Yvonne-Aimée, au second, et comme elle [était] inquiète parce qu’elle ne lui répondait pas, elle est restée auprès d’elle. Elle a très bien entendu (dans la cellule) ce que Soeur Yvonne-Aimée répondait à Mère Madeleme [dans une autre aile du bâti-ment]."

DENIS: Mère Marie Anne a dû se tromper.

PÈRE LABUTTE (selon Laurentin et Mahéo. cités par Wallon):
"Je suis ici près de vous, et, en même temps, dans ma cellule, près de Mère Assistante [...]Mais c’est moi, dit-elle. Tenez. Elle se lève, allume sa lampe électrique et la dirige sur mon visage. "

DENIS: Je ne vois rien de paranormal dans cette anecdote.

MÈRE MARIE-ANNE, déposition no 102, faits datés du 21 juillet 1927 (selon Laurentin et Mahéo, cités par Wallon):
"Pour cette bilocation, j’ai la preuve très nette : Yvonne était postulante [...). Et, un matin, [...] elle était dans ce qu’on appelle la laiterie, et elle travaillait. [...] Elle a été très gentille. Elle m’a très bien accueillie, mais j’ai eu tout de suite l’impression qu’elle n’était pas là. Ça ne l’empêchait pas de continuer son travail. [Suit une discussion avec Soeur Saint Jean qui, devant ce sentiment curieux, va dans la cellule d’Yvonne-Aimée.] Alors Soeur Saint. Jean est montée. En effet, [...] elle l’a trouvée assise à sa table, écrivant sa lettre. "

DENIS: J'aimerais savoir quand mêre Marie-Anne a rendu son témoignage. Était-ce 50 ans après les faits? Si c'est le cas, tout s'explique.
Et Soeur Saint-Jean? A-t-elle témoigné elle aussi?

MÈRE YVONNE-AIMÉE (selon on ne sait qui, selon Laurentin et Mahéo, cités par Wallon):
"Quelquefois, je ne sais pas comment cela se fait, je suis au lit et à la messe quand même. Je ne sais pas si c’est mon esprit qui y est, ou si j’y suis avec mon corps. Je ne peux pas contrôler. Mais pourtant je suis au lit ! A la messe aussi, car je me tâte, je me sens bien et vois bien que j’y suis... Je ne comprends pas, mais ce n’est pas la peine."

DENIS: Moi, quand j'avais 4 ans, j'ai déjà pissé dans une de mes bottes d'hiver. Je dormais et j'ai rêvé que j'avais déambulé jusqu'au cabinet. M'étais trompé de cabinet. Mes parents ont bien pris ça.
Je pense que mère Yvonne-Aimée était une grande rêveuse et que mère Marie-Anne se trompait souvent.

La bilocation est impossible. Ça soulève trop de contradictions. Ça prend beaucoup plus que les souvenirs tordus de nère Marie-Anne pour l'établir.

À moins que je me trompe, évidemment.

C.

Denis