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Yvonne Aimée de Malesztroit (pour DENIS)


Posted by GATTI (Gatti,GATTI), Apr 01,2002,11:20 Index  Forum

Salut Denis,
Moi, les prophéties de Y A de Malestroit je m'en balance complètement. Comme les prophéties de Cayce.
Ici ce sont les temoignages sur les bilocations de sœur Y A de Malestroit qui SEULS m'interessent.Ils recoupent rigoureusement les bilocations d'Emilie Sagée qui se dédoublait devant ses eleves alors qu'elle leur faisait la classe.Je me donne du mal pour t'apporter de l'information paranormale "elaguée" mais je vois que cela ne sert pas a grand chose. Je prêche dans le désert je le sais bien.C'est comme pour Edgar CAYCE tu n'a pas retenu les lectures importantes pour me dire que ses prophéties sont des conneries. Les prophéties des uns et des autres sont effectivement des conneries sans intérêt.
Sache aussi que le père Laurentin qui a beaucoup écrit sur Malestroit n'est pas un clown il a enquêté et interrogé les témoins de première main et a dû ete lui meme temoins de quelques uns de ces phénomènes ahurissants que la science expliquera un jour parfaitement , crois moi!.

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Extrait de l'ouvrage de Philippe Wallon " Expliquer le paranormal" Albin Michel 1996
Page 176
Cependant le père Laurentin, par permission expresse (mais sans levée de l’interdiction), a eté autorisé à publier quelques livres à son sujet, dont un entier sur ses bilocations, qui constitue donc, malheureusement, notre seule source. II reste que le Dr. D., que je connais personnellement, a pu mener sa propre enquête auprès de témoins. Les faits seraient attestés, même si la notabilité de l’intéressée (ou de ses témoins) ne constitue pas une preuve.
La bilocation appartenant aux dédoublements, on ne s’étonnera pas de rencontrer, chez Yvonne-Aimée, une variété quasi continue de phénomènes, de simples intuitions, des voyages en rêve, jusqu’aux bilocations, et parmi celles-ci, des cas où le corps physique est immobile et le double seul actif, et d’autres avec double action matérielle complexe :
"Mon âme et mon corps biloquent. Parfois aussi mon âme seule s’en va. D’autres fois, c’est une vision. Mais je suis extrêmement présente à ce qui se passe."
(Doc. no 343 Laurentin et Mahéo, op. cit., p. 95)
Ces auteurs ne retiennent comme validés que dix cas parmi les 151 expériences de bilocations qu’aurait présentées ‘Yvonne-Aimée. Un me semble caractéristique, car c’est la même personne qui perçoit, à la fois, l’activité de la soeur et celle de son double.
"Mère Ange Gardien était chez Soeur Yvonne-Aimée, au second, et comme elle [était] inquiète parce qu’elle ne lui répondait pas, elle est restée auprès d’elle. Elle a très bien entendu (dans la cellule) ce que Soeur Yvonne-Aimée répondait à Mère Madeleme [dans une autre aile du bâti-ment]." (Déposition no 102, mère Marie-Anne, ibid., p. 29) Comme dans l’exemple du Lapon et de l’évêque, le double apparaît capable d’une action matérielle. Et l’observateur pour-rait même ne pas l’identifier :
" Je suis ici près de vous, et, en même temps, dans ma cellule, près de Mère Assistante [...]Mais c’est moi, dit-elle. Tenez.Elle se lève, allume sa lampe électrique et la dirige sur mon visage. " (Témoignage no 304 du père Labutte, ibzd., p. 48) La démonstration paraît un peu naïve. II reste qu’un observateur attentif, et surtout fort intuitif, peut percevoir une anomalie dans le comportement du sujet en bilocation :
"Pour cette bilocation, j’ai la preuve très nette : Yvonne était postulante [...). Et, un matin, [...] elle était dans ce qu’on appelle la laiterie, et elle travaillait. [...] Elle a été très gentille. Elle m’a très bien accueillie, mais j’ai eu tout de suite l’impression qu’elle n’était pas là. Ça ne l’empêchait pas de continuer son travail. [Suit une discussion avec Soeur Saint Jean qui, devant ce sentiment curieux, va dans la cellule d’Yvonne-Aimée.] Alors Soeur Saint. Jean est montée. En effet, [...] elle l’a trouvée assise à sa table, écrivant sa lettre. " (Mère Marie-Anne, déposition no 102, faits datés du 21 juillet 1927, ibid., p. 29) p q Une double action n'est pas fréquente, même si, dans ce cas, sœur Yvonne-Aimée effectuait, au niveau de son corps physique, une tâche machinale. L’intéressée nous explique ses motivations :
"Eh bien oui, c’est vrai ! J’ai écrit ces lettres aujourd’hui, elles ne sont pas parties encore. J’étais en bas et en haut. Je n’ai pas eu le temps de faire autrement."(Mère Madeleine ,déposition no 420, op. cit. p. 30)
On pourrait s’étonner de cette suractivité, et surtout de l’utilisation d’une méthode tellement complexe, si Yvonne-Aimée la mettait en place consciemment. De fait, le dédoublement survient hors de son désir :
"Quelquefois, je ne sais pas comment cela se fait, je suis au lit et à la messe quand même. Je ne sais pas si c’est mon esprit qui y est, ou si j’y suis avec mon corps. Je ne peux pas contrôler. Mais pourtant je suis au lit ! A la messe aussi, car je me tâte, je me sens bien et vois bien que j’y suis... Je ne comprends pas, mais ce n’est pas la peine."(Id., p. 95)
Une telle vérification prête à sourire. Il est vain de se pincer pour savoir si l’on rêve ! Yvonne-Aimée ne peut pas prouver la matérialité du double. Il est amusant de constater qu’elle ne dispose d’aucun argument tangible pour distinguer son corps



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