Merci pour l'adresse http://www.psiresearch.org/
Je reviens de m'y promener. En explorer à fond toutes les ramilles relève des travaux d'Hercule. J'en ai fait un bout.
Via le Boundary Institute, je suis arrivé à ça:
http://www.boundaryinstitute.org/randomness.htm
En gros, on nous dit que 40 générateurs d'aléatoire électronique, dispersés sur la planète et continuellement "monitorés" depuis 4 ans auraient manifesté un comportement significativement étrange aux alentours du moment des événements du 11 septemble dernier.
L'article principal : http://noosphere.princeton.edu/terror.html paraît lisible. Quand j'aurai 2 heures, je m'y mettrai. Il y a aussi 3 autres articles développant des analyses indépendantes des mêmes données. Je les lirai probablement si le premier m'en donne le goût.
Drôle de science! Fondée sur une drôle d'hypothèse du genre "le fin-fond random des événement est "intelligent"". Ça me paraît énorme et terriblement nouveau. Enfin! Lisons d'abord l'article.
En tant que statisticien "subjectiviste", j'ai l'habitude d'appliquer à tour de bras le principe de: "Extraordinary Claims Demand Extraordinary Proof" qui est résumé à mon goût (en anglais) à:
http://www.quackwatch.com/01QuackeryRelatedTopics/extraproof.html
(c'est une des feuilles du site http://www.quackwatch.com)
Essentiellement, on explique que la conclusion (la probabilité a posteriori qu'une proposition soit vraie) ne dépend pas que de l'évidence fournie mais dépend autant de la probabilité a priori du dit événement avant l'observation.
Par exemple, si mon voisin me dit que le pape vient de mourir, je le croirai sans peine. S'il me dit que le pape a retrouvé miraculeusement sa jeunesse et qu'il a tout planté là pour courir les filles, je ne le croirai pas. Pourtant, dans les deux cas, l'évidence est exactement de même force: "mon voisin m'a dit...".
Je suis dans une position similaire dans le cas qui nous occupe.
Enfin! Lisons toujours l'article.
Cordialités,
Denis
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