A quoi sert un résultat "significatif", même spectaculairement significatif, s'il n'est que ça? Tant que les expériences ("primaires") ne donnent rien, les chiffres restent sans signification véritable. Le risque avec les statistiques est de les analyser en déconnection totale d'avec les données et les conditions d'obtention*. Même si on trouve mathématiquement un "effet" et que celui-ci est trop faible pour être observé, on peut tout aussi bien l'ignorer ou le considérer nul.
Ensuite, comment justifie-t-on les expériences prisent en compte? Comme on n'a aucun point de repère, vu que les expérience ne rentrent dans aucun cadre théorique démontré, il y a un facteur de subjectivité qui dépasse l'objectivité potentielle des expériences.
Mickaël: "Je crois bien avoir déjà vu (je vérifierai), dans le domaine qui m'intéresse (psychopathologie de la schizophrénie, neuropsychologie, etc.) des méta-analyses qui cherchaient à valider des hypothèses de type "tel chose existe""
Ce que je voulais dire, c'est que dans ces cas, on part d'une base empirique qui n'est pas démontrée par la méta-analyse. On ne démontre pas la réalité de la schizophrénie par une méta-analyse; on ne démontre pas l'action d'un anti-dépresseur par cette technique... Ce qu'on démontre, ce sont des effets qui pourraient n'apparaître qu'à une large échelle (étendue de la schizophrénie dans certaine couches sociales, effet variables de certains anti-dépresseurs selon les populations, etc.). Dans le cas de la télékinésie ou de la télépathie, c'est la réalité de la télékinésie ou la télépathie elles-mêmes qu'on cherche à démontrer par cette technique.
Jean-François
* Problème qui n'est pas inhérent au paranormal; par exemple: http://www.ibiblio.org/rdu/a-liestt.html .