Julien, Julien ! vous nous écrivez ça après avoir assené votre opinion sur la base d'anecdotes et de cas isolés ...
Quant au niveau d'éducation des chiro, la seule analogie avec les médecins (au Canada) est le temps de leurs "études", non la matière. Si leurs notions de pathologie étaient du même niveau que celles des médecins, ils auraient depuis longtemps abandonné leur théorie centrale.
La partie de la chiropraxie qui fonctionne s'appelle, chez les praticiens sensés, de la physiothérapie, ou de la médecine manipulative. Prescrite suite à un diagnostic adéquat, ce que les chiros ne sont pas formés à faire en dehors de problèmes purement ostéo-articulaires, elle obtient en effet un certain nombre de succès, dans des domaines liés aux dysfonctionnements ostéo-articulaires. Pour le reste, les chiropraticiens qui s'aventurent dans d'autres domaines médicaux font courir de graves risques à ceux qui se confient à eux, et je vous parle là de mon expérience de près de 15 ans au sein d'une clinique multidisciplinaire d'étude et de traitement de la douleur chronique, où nous n'hésitons pas à avoir recours à TOUS les traitements qui peuvent apporter un soulagement à des malades. "L'expérience des gens autour de [moi]", patients (environ 400 nouveaux cas par an pour l'ensemble de la consultation) comme médecins, physios, chiros et autres psychologues et cancérologues qui nous adressent leurs patients, montre que les chiros n'obtiennent que peu de succès significatifs, et dans des cas relativement bénins.