Vous rapportez la citation suivante :
"La première poule venait d'un œuf pondu par un oiseau qui n'était pas tout à fait une poule."
Cela soulève quelques questions, n'est-ce pas ? En voici trois.
QUESTION-1 :
Qui a-t-il d'avantageux pour un oiseau qui vole à devenir une poule rivée sur le sol ?
Il me semble que la poule est bien plus dépendante de son milieu immédiat (l'eau et la nourriture) que ne l'est l'oiseau... qui peut faire des kilomètres sans trop se fatiguer pour s'abreuver et se nourrir. Il me semble itou que, dans la nature, l'oiseau peut plus facilement échapper à ses prédateurs qu'une poule : je sais bien que la tortue a déjà gagné une course contre le lapin, mais j'aimerais voir une poule en faire autant contre un renard ;-)
QUESTION-2
Que manquait-il à cet oiseau, ou qu'avait-il en trop, pour qu'il fût une poule comme sa progéniture ?
QUESTION-3 :
Si à tel oiseau il ne manque qu'une caractéristique pour que ce volatile soit une poule, on peut supposer qu'une mutation fasse combler l'écart et que sa progéniture sera «tout à fait» une poule.
Il faudrait que cette nouvelle caractéristique soit héréditaire ET que ce caractère soit dominant, je suppose.
Si le germen de notre bel oiseau a besoin d'acquérir par mutations successives PLUSIEURS caractéristiques avantageuses pour que sa progéniture soit «tout à fait» un poule, alors le problème se complique un tipeu, et même un grospeu ;-)
En effet, s'il lui fallait disons 3 mutations qui aillent toutes dans le même sens, on peut supposer que Dame Nature devait trouver avantageuse la mutation-1 (dont le caractère héréditaire devait être dominant). Pareillement pour la mutation-2 et la troisième.
Y'a quelque chose là-dedans qui me semble tiré par les cheveux ou qui est arrangé avec le gars des vues.
P.-S. :
Je reste tout de même un évolutioniste convaincu... mais insatisfait.
Trrrrrrrès insatisfait :-(
Évariste
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