Pas grand chose, bien sûr.
Toutefois, je trouve que tu exagères en attribuant le retard des pays sous-développés principalement à une action délibérée, à cette fin, de la part des pays développés. Même si cela fait l'affaire des exploiteurs étrangers que les conditions matérielles de ces populations leur fournissent une main-d'oeuvre bon marché, je doute qu'il y ait une politique systématique en ce sens, de la part des pays riches.
Je me permets de faire un parallèle avec nos autochtones québécois. Le gouvernement s'efforce de leur donner toutes les facilités pour s'instruire, en construisant des écoles et en leur versant des bourses leur donnant accès à tous les niveaux d'études supérieures. La Société de la Baie James qui opère les centrales hydro-électriques du nord québécois adopte toute sorte de mesures pur favoriser l'emploi des Cris.
Ce qu'on constate, c'est que les autochtones ont beaucoup de difficultés à s'adapter aux contraintes de la société technologiques, à savoir: l'alphabétisation, de longues années d'études, des horaires précis. Lorsqu'arrivent les oies sauvages ou les troupeaux de caribou, ils laissent tomber leur travail sans prévenir, laissant l'employeur en plan. Ceux qui tentent de s'instruire, se sentent mal à l'aise sur le plan culturel et reproche au gouvernement de vouloir les assimiler.
Bref, ils sont avides de profiter des avantages de la société technologique, mais en refusent les inconvénients. Est-ce notre faute?
André