Bienvenue. Si vous restez longtemps avec nous (ou si vous allez explorer les archives du forum), vous remarquerez vite que plusieurs intervenants réguliers sont des scientifiques, dont quelques biologistes. Il y a aussi des physiciens et d'autres spécialistes mais je ne pense pas qu'il y ait de chimistes.
Si votre sujet les inspire, il y aura probablement une enfilade. Tous les arguments rationnels sont évidemment bienvenus.
Je ne connais rien en toxicité des pesticides. J'en apprendrai certainement beaucoup si votre lettre provoque une discussion entre gens qui s'y connaissent. Pour l'instant, je n'ai aucune opinion tranchée sur l'affaire.
Quand j'ai appris le projet d'interdiction, ma réaction a simplement été de me dire candidement : "Tant mieux! Au lieu de passer pour "le cochon de la rue qui néglige sa pelouse", j'aurai plutôt une allure de précurseur avant-gardiste". Comme vous voyez, pour votre sujet, je suis un néophyte abyssal.
J'ai cherché un peu sur le net, via Google. La récolte m'a débordé. J'ai surtout retenu le site http://www.solagro.org/site/099.mv
J'y ai lu :
Pesticides et cancer : que de bonnes nouvelles !
Pesticides et cancer : une découverte majeure
Avec cette découverte, et ce n'est pas le moindre de ses intérêts, des tests beaucoup plus efficaces pour mesurer la toxicité des pesticides vont pouvoir être mis au point.
Les résultats viennent d'être mis en ligne sur le site web de la revue américaine "Chemical Research in Toxicology".
Au site
http://www.netaccess.on.ca/~dbc/cic_hamilton/toxic.html
j'ai trouvé une liste de revues de toxicologies (ou à peu près). La "Chemical Research in Toxicology" est la seconde de la liste.
Là s'est arrêtée ma recherche Google.
Au sujet de vos questions (ou hypothèses) 2 et 3, je ne sais pas.
2- Peut-être qu'il y a réellement lieu de s'inquiéter, pour les humains comme pour l'écosystème.
3- Peut-être qu'il n'y a aucun danger réel justifiant cette mise au banc de ces produits et de ces futures mise à pieds.
Pour l'instant, je vois ça comme un test d'hypothèses. J'espère que, dans quelques jours, j'aurai des raisons de préférer l'une à l'autre.
Denis