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Contradiction avec le modèle créationniste


Re: L’épisode procaryote/eucaryote se poursuit -- Julien
Posté par Gilles , Jul 31,2002,17:04 Index  Forum

La taille de l’ADN varie ? Des mutations peuvent en effet ajouter ou supprimer des bases mais ceci corrompt la séquence codante en décalant les codons. On pourrait être chanceux et avoir l’ajout d’un codon au complet ou même d’un gène. Mais la vie est dotée, même dans les organismes les plus simples (bactéries) de mécanismes de correction pré-réplication et post- réplication de l’ADN. De plus, lorsqu’une mutation survient, la chance qu’elle soit bénéfique ou neutre est d’environ 1/10 000 et la chance qu’elle ne soit pas corrigée est aussi très très très faible. (un nucléotide sur 1 milliard est mal apparié!). Les faits, encore une fois, mettent en lumière vos trucs de passe-passe qui consistent à exposer les faits que partiellement ; techniquement parlant, se sont des mensonges. Et c’est comme cela que l’on a berner la population au complet et les scientifiques eux-mêmes (ceux du moins qui ont des champs d’études qui ne sont pas en relation avec l’évolution


Votre argument est en flagrante contradiction avec votre modèle. Selon ce modèle, chacune des espèces actuelles provient de la multiplication de deux individus ayant survécu au déluge il y a 4000 ans. Mais si les mutations sont si rares comme vous l’affirmez, pour ne pas dire totalement impossibles, d’où proviennent alors les multiples formes alléliques que l’on retrouve dans chaque espèce? Chaque individu ne peut porter que deux allèles à la fois. La plupart des gènes connus existent sous un beaucoup plus grand nombre de variétés alléliques (une vingtaine en moyenne, je crois, chez l’humain). Il faudrait donc croire que tous ces allèles se seraient formés en moins de 4000 ans. Donc, les gènes muteraient excessivement vite selon votre modèle, beaucoup plus vite en tout cas que ce que soutiennent les biologistes actuellement.

Vous ne parlez pas non plus du rôle des transposons dans les modifications de la structure des protéines ou de leur taux d’expression. Niez-vous aussi ce type de modification génétique?