En rapport avec les commentaires apportés par les intervenants relativement à l'accident de Nicolet, j'ai moi aussi écrit un assez long article sur les points soulevés par les intervenants, et publié dans le forum du groupe Condorcet dédié à la question de la religion et de la laïcité. Moi, ce que j'ai relevé, c'est justement le fait que les médias ont insisté énormément sur l'aspect religieux de l'accident et de la mort, en reprenant ad nauseam les propos des prêtres et des intervenants de pastorale catholique sur le fait que les enfants étaient maintenant
« des petits anges dans le ciel de Jésus » et que leur mort devait nous faire réfléchir sur « la bonté et la douleur de Dieu devant tant de souffrances humaines » (lisez ça sans rire , sceptiques de ce forum...).

D'un autre côté, dans mon article, je montrais aussi l'aspect dramatique de la foi portée au fanatisme, en mettant en relief le massacre de la secte religieuse, en Ouganda, par rapport à la mort non désirée des jeunes survenue à Nicolet.

Et, pendant ce temps, le pape se promène en se dandinant sur les lieux sacrés des 3 religions pour montrer que ces endroits sont symboliques et représentatifs de la foi religieuse, parce qu'ils sont en relation avec les mêmes personnages et événements charnières (Jésus, Moïse, Bethléeem, Jérusalem) des 3 religions : islam, chrétienté, judaïsme... Ben, coudon, c'est quoi, l'affaire, là...?

Pourquoi Dieu a-t-il « créé » 3 religions, pour faire connaître supposément une même « vérité » ? Jésus, y'é-tu catholique, hébraïque ou musulman ? Décidez-vous, les vieux schnoks rabbins, imams, popes et papes, qui décident de tout et de rien en matière de foi et de croyance.
Pauvre pape, malgré tout, en le voyant aller tout chambranlant, myope, tout renfrogné, j'ai quand même une bonne pensée pour lui... mais pas pour tous ces archevêques et dirigeants religieux, qui ourdissent (quel beau verbe !) derrière lui toutes sortes de machinations politiques et financières pour assurer le règne du Vatican et des organismes catholiques bien établis dans le monde. Après ça, on reviendra nous parler des « beaux petits anges dans le ciel » qui n'ont rien à faire de tous les beaux discours avancés par des curés, des prêtres et des croyants béats d'admiration devant la « bonté de Dieu » face à ces événements...

Bon, là, j'ai fini ma montée de lait... À qui la suite...?

Claudius

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