Il est effectivement possible d'agir sur le rythme cardiaque en apprenant à relaxer et par l'entraînement physique*. Le coeur n'est pas un muscle squelettique mais ce n'est pas un muscle lisse non plus. Il est partiellement sous contrôle volontaire et, surtout, est très sensible à l'acétylcholine et l'adrénaline circulantes.
D'autre part, s'il s'agit d'arrêter complètement le rythme cardiaque par la pensée, là j'en doute. Un coeur "laissé à lui-même" bat à environ 35 battements/min et je crois qu'il est impossible de le faire descendre volontairement en-dessous. H. Broch fait remarquer qu'on ne prend jamais la mesure du rythme cardiaque des fakirs et autres artistes de music hall au niveau du coeur (stéthoscope) mais plus généralement au niveau du poignet. Comme F. Tremblay l'a mentionné rapidement, il est possible d'arrêter les pulsations des vaisseaux du poignet en comprimant les artères au niveau des aisselles grâce à une balle (ou autre objet).
Bref, faut rester sceptique et s'assurer que c'est bien les battements du coeur que l'on mesure.
Jean-François
* Les athlètes de fond qui font de la compétition à un très haut niveau ont un rythme cardiaque au repos qui est très faible. Je crois me souvenir qu'Indurain (un champion cycliste, multi-vainqueur du tour de France) avait rythme tournant aux alentours de 40 battements à la minute.
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