Uniquement si les normes de ladite société sont contraires à celles prônées par la personne en question.
"Par exemple, j'aurais tendance à me méfier d'un représentant de la loi qui serait coiffé d'un turban, signe de son appartenance religieuse, plutôt que de la casquette standart du policier, situation que l'on rencontre chez les membres de la gendarmerie royale du Canada. "
Je devine que tu parles des policiers d'origine Sikhs, qui ont obtenu la même dérogation en Angleterre, mais dont la religion est extrêmement tolérante (sauf quelques cas en Inde, plus liés à des luttes politiques locales et aux persécutions dont ils font l'objet de la part des hindouistes fondamentalistes qu'à leurs croyances). Je ne connais pas d'exemple de policier sikh ayant "courbé" la loi en raison de ses convictions religieuses (je ne dis pas que le cas ne se soit jamais présenté).
"Ce genre de personnage place les règles de sa religion au-dessus de toute autre considération et peut être dangereux."
Pas davantage que le policier européen ou américain portant l'uniforme réglementaire mais qui discrimine systématiquement les non chrétiens ou les athées ... itou pour des juges et autres officiers de la loi qui ne se privent pas, dans l'exercice de leurs fonctions, de commentaires à tout le moins désobligeants quant aux (absences de) convictions d'autrui, et pensons aux récents commentaires de GWB et consorts sur la nécessité d'être croyant pour être un bon citoyen, bla, bla, bla.
"Généralement on a tendance à tolérer qu'un individu pratique une religion dans la mesure où elle a un impact minime dans ses rapports sociaux. "
Dans la vie de tous les jours des pays riches, en général, oui. Et encore, à condition de rester vigilant, sur le mode "la liberté ne s'use que si l'on ne s'en sert pas".
"Bref, la religion est une tare et on doit toujours chercher à en amoindrir les effets néfastes."
"J'voudrais bieeeen, mais j'peux poiiiiint ..." (A. Cordy, "la bonne du curé", in "oeuvres complètes", fin 20è siècle)