Là, mon cher, vous vous rendez coupable de simplification à un point qui frise (voire fait un champoing et une permanente) l'indécence ... ;-)
Le problème, comme vous avez peut-être commencé à réaliser à la fréquentation de certains cas extrêmes sur ce forum (et les pires sont en vacances, semble-t-il, Michel n'est que de la petite bière) est qu'une personne capable de comprendre l'adage "there is no free lunch" lorsqu'il s'agit d'acheter une voiture, ne l'est pas forcément pour autre chose (avouez: n'avez-vous jamais acheté ou fait quelque chose de parfaitement idiot en vous inventant des justifications dont vous savez pertinemment qu'elles ne tiennent pas debout ? sans tricher, en vous regardant dans le miroir lorsque vous me répondez ? hein ?), et surtout pas lorsqu'il s'agit de "gagner son ciel".
Par ailleurs, il n'est écrit nulle part en toutes lettres dans "Isis dévoilée", l'opus de Blatvatski qui sert de texte fondateur à toute une mouvance new-age (et de cale-porte aux autres, après une lecture de 25 pages en moyenne) que ce genre de philosophie mène forcément à une déresponsabilisation et à des conséquences funestes ... Pour le bientôt noyé dans les questions existentielles, cela sonne comme un concentré de sagesse mystique, pas comme la bouillie pour les chats que c'est en réalité.
Bref, le libre arbitre c'est bien beau, pour autant qu'on en dispose, ce qui n'est pas donné à tout le monde tout le temps. Dire comme vous le faites "tant pis pour eux, yzavéka faire attention, bon débarras" est une façon commode de scotomiser le problème de fond ...
"Qui suis-je pour décider qu'une personne n'a pas le droit de décider ce destin ? "
Je suis autant que vous pour la liberté de se suicider, pour autant que le suicide soit librement consenti. Sous l'influence d'un gourou et d'un corpus endoctrinateur, curieusement, moins ...