Vous dites :
Le critère de "responsabilité" est moins bien défini. Une personne plus ou moins "Alzheimer", par exemple, entre-t-elle dans votre définition d'"adulte consentant"? Doit-on limiter sa liberté d'adulte consentant si une nuée de charlatans lui tournent autour.
Je vois aussi une difficulté au niveau de l'affichage. Un club de "satyres-nymphomanes" (avec ou sans but lucratif) devrait-il avoir le droit de s'annoncer sur le trottoir, comme peuvent le faire les clubs religieux de tout acabit?
Ce sont 2 questions difficiles. La deuxième question me semble plus facile : comme toute activité dont l'âge minimum requis est 18 ans, l'affichage de votre groupe de "satyres-nymphomanes" se devrait de respecter les lois en vigueur comme les films classés 18 ans et +, les bars et les tatouages. Je crois que pour ces situations, l'annonce ne doit pas contenir de matériel 18 ans et +.
Pour la première, je n'ai pas d'idées. Comme vous disiez précédemment, cela doit aller au cas-par-cas.
Pour ce qui est de vos cloches d'églises, cela touche un autre problème. Lorsque je regarde un beau ciel bleu traversé par une banderolle publicitaire, à quel point suis-je brimé dans mes droits ? J'imagine qu'il y a une immense zone grise dans la loi pour ceci car l'utilisation d'espace visuel et auditif est surutilisé par les compagnies de toute sorte (commerciales, industrielles, spirituelles, etc.).
J'ai entendu parler d'un livre qui traiterait en partie de ce problème et qui aurait soulevé une polémique : No logo : La Tyrannie des marques de Naomi Klein. J'espère que je pourrai le lire bientôt (d'ici le prochain siècle).
Pour le reste, je suis d'accord avec vous. :o)