"Pour moi une hallucination est effectivement qqch de concret dans la mesure où elle est expérimentée de manière sensible par le sujet et qu'elle ne diffère de la perception que par l'absence supposée d'objet correspondant dans le monde extérieur. S'il n'y avait qu'une seule personne sur Terre, ses hallucinations ne seraient pas distinguables de ses perceptions vu qu'il n'y aurait pas d'autres êtres humains pour statuer par consensus de ce qui a une existence indépendante dans le monde extérieur."
Stéphane, je crois, vous a fait remarquer que les faits ne se décidaient pas démocratiquement. Si l'hallucination est incompatible avec le maintien de l'intégrité physique, par exemple ("je vole, je vooole, je vooooooool .... splatt !"), même le dernier homme sur terre reviendra à la réalité (brièvement et définitivement).
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