À part le mot «conçu», que vous faites bien de mettre entre quillemets, y a tout plein d'erreurs là-dedans. Le cerveau interprète à peu près des données très partielles des sens; cette interprétation est elle-même sujette aux expériences passées, à la mémoire, et au bon fonctionnement de la machine. Or, dans TOUS les cas de EMI (expériences de mort imminente) le cerveau, justement, n'est PAS en bon état. Il est tout simplement bizarre de supposer tout bonnement que traumatismes, drogues, maladies, etc. n'ont aucun effet sur ce dont on croit se souvenir d'une EMI.
À moins que vous ne considériez que d'être à moitié mort sur une table d'opération améliore le fonctionnement du cerveau?
2) «Or certaines personnes ayant vécu des NDE raportent un certain nombre de choses curieuses qu'elles disent ne pas pouvoir pleinement faire comprendre au moyen du langage (or dans une expérience ordinaire, même de nature hallucinatoire, il est possible de décrire assez précisément ce que l'on éprouve»
Vous avez la manie de prendre vos pensées pour des réalités. Vous concluez que puisque la chose est là dans votre tête et vous ne pouvez l'expliquer, c'est donc qu'elle est non seulement différente des autres choses que vous pouvez expliquer, mais d'une nature x. Zéro pour l'hygiène mentale. Vous croyez qu'on peut arriver à découvrir la réalité par simple processus mental déductif. Détrompez-vous.
Enfin, votre déduction, ici, est sans aucun doute erronée. Si vous êtes capable de décrire vos expériences à tout coup vous êtes l'exception. Mais même si vous aviez raison ceci ne prouverait rien. Ce que j'ai dit dans le par. précédent s'applique ici. La EMI est un simple «pet» d'un cerveau sous le choc; il est donc peu probable que le résultat tombe bien proprement dans des catégories de language préétablies.
PS j'ai supposé ci-haut qu'il y a en effet une EMI qui se produit au moment où on dit qu'elle se produit, ce qui est probablement faux -- c'est-à-dire que l'EMI typique est probablement construite APRÈS les faits et n'a donc rien à voir avec la «mort clinique» observée. Bref, on est en train d'essayer d'expliquer un phénomène qui n'existe probablement pas.