Oui, et puis. Il n'y a strictement rien dans les récits de NDE qui sortent des capacités habituelles du cerveau. Des fois tu peux raconter tes rêves. Des fois, ben, ils sont étranges et échappent à tes capacités de description.
Je ne pense pas que tu vois les rêves comme des échappées de l'âme dans un univers parallèle?
Mikaël: "or dans une expérience ordinaire, même de nature hallucinatoire, il est possible de décrire assez précisément ce que l'on éprouve"
T'as déjà vu quelqu'un dans un état éthylique avancé? Il t'apparaissait cohérent dans son état "hallucinatoire"? Du moins, suffisamment pour que tu prennes au sérieux ce qu'il disait (s'il pouvait encore parler). Le récit que cette personne te fait de la soirée correspondra-t-il à celui de ceux restés (beaucoup) plus sobres à la même soirée? Qui est le plus crédible? Cette personne ne modifiera-t-elle pas son récit de la soirée au fur et à mesure que les témoins la lui raconteront?
Je pense que tu saisis l'analogie: cette personne perds le contrôle d'une partie de ses actions et de ses souvenirs, parce que le fonctionnement de son cerveau se détraque. Elle n'a pas une idée claire de la soirée mais s'en fait une a posteriori. C'est ce qui se passe probablement avec les NDE (anesthésiques = drogues à effets encore méconnus). Une différence notoire d'avec les NDE, à laquelle Stéphane fait allusion, c'est qu'on peut être sûr de quand la personne est schlass... on ne peut jamais savoir quand le souvenir de la NDE s'est créé.
Mikaël: "C'est bien sûr très difficilement réfutable mais je trouve l'hypothèse proposée très séduisante et à la fois simple et puissante en terme de pouvoir explicatif"
J'ai survolé les url que tu donnes. (Je dois dire que le mélange mysticisme/science sur ces pages m'agace énormément car il brouille plutôt qu'il n'éclaircit les choses.) J'ai trouvé plusieurs "hypothèses", à laquelle fais-tu allusion?
Mikaël: "Bizarrement, ces textes font mention d'observations objectives (non seulement de choses concrètes, mais également de pensée et d'émotion) qui auraient été vérifiées"
Tout est dans ce conditionnel. Il faut toujours garder à l'esprit que des choses vraies et vérifiables ont pu être apportées a posteriori au témoin. Ca, ça n'est jamais (à ma connaissance) vérifié dans les entrevues de "survivants".
En passant, tu vérifies comment - de manière objective - une pensée que quelqu'un aurait eu? ;-)
Jean-François