Bonjour, Je n'ai jamais nié la liberté individuelle et le droit de refuser d'être soigné. Cependant, lorsque j'amène ma voiture en réparation, est-ce que je discute des méthodes du garagiste ? Si ma religion interdit les transfusions sanguines, est-ce que je dois laisser au médecin le dilemme qui se pose entre le respect de mes convictions et son désir de sauvegarder la vie ? J'ai le droit de ne pas me faire soigner, c'est à dire le droit de ne pas consulter un médecin. J'ai le droit de consulter un " médecin " qui partage les mêmes convictions que moi. J'ai le droit de soigner mon cancer par l'homéopathie. Vous dîtes que " l'ingérence " du médecin ne peut se concevoir que dans le cas d'une personne incapable de prendre consciemment une décision ou dans le cas d'un enfant. Je vous pose la question : jusqu'à quel âge un médecin peut prendre la décision de transfuser un enfant de témoin de jéhovah ? Qui doit en exprimer le refus ? L'enfant ? Les parents ? L'enfant a-t'il reçu une éducation lui permettant de juger sereinement des bienfaits (on non) de la médecine ? Non franchement, le fautif dans tout cela est bien l'obscurantisme.