«"Après tout ça, j'aimerais vous entendre avouer que la morale religieuse (chrétienne) n'est pas a) plus sûre, b) plus claire ni c) plus solide qu'une morale athée."
--Pour un athée oui, pour un croyant non!»
Bon, on boucle la boucle. La question n'était pas de savoir si un bon croyant croit effectivement. Vous accusiez les athées de perdre la boussole morale. Vous voyez bien que ce n'est pas le cas.
Un problème secondaire était de savoir si une morale athée serait plus facilement généralisable. Je crois que vous répondez, sans le vouloir, par l'affirmative. Votre adhésion à votre système de valeurs est bien trop émotive pour qu'on puisse en discuter.
Au Québec la présence à l'église a baissé avec la montée de l'éducation laïque. C'est peut-être une coïncidence. Je crois que nous sommes trop près de cette évolution pour la mesurer correctement.
Enfin, votre analogie économique est effectivement boîteuse. La différence entre dieu et l'État est évidente: dieu n'intervient jamais. Il n'«impose sa morale» qu'à ceux qui y croient déjà, ce qui est inutile. Je pense que vous confondez encore «dieu» et l'«Église». L'Église, elle, impose, endoctrine et tente d'étendre son contrôle du mieux qu'elle peut, contre les autres religions et contre le relâchement de la foi chez ses adeptes.