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Re:12: l'anneau de Socrate


Re: Re11: l'anneau de Socrate -- Stéphane
Posté par JulesDeToulon , Sep 28,2002,19:40 Index  Forum

Oui dans les évangiles, il y a certaines paraboles dont l'interprétation peut varier d'un individu à l'autre. Ceci dit, "globalement" le message délivré est assez clair: "aimez-vous les uns les autres".
Vous avez beau jeu de me rappeller qu'il n'a pas particulièrement été suivi et qu'on a beaucoup tué "à contre sens" du message initial.
J'ai dis dans mon précédent message qu'on avait pas tué au nom d'Aristote. Mais est-ce vraiment vrai?
Toutes les guerres n'ont pas été religieuses et certaines peuvent être qualifié de guerres de civilisation pour la domination économique, culturelle, scientifique, dont Aristote, Platon ou Sénèque font partie, contre leur gré sûrement....comme jésus!

Ce que je veux dire, c'est que des guerres de toutes manières il y en aurait eu, avec ou sans religion, j'en suis persuadé.
A une époque on a pû brandir l'étendard du christianisme comme on a brandi celui de la langue, de la nation de la culture ou "droits de l'homme". Faut il renoncer à ces langues, nations, cultures et droits pour éviter de futures guerres comme vous proposez de renoncer aux religions?

"Après tout ça, j'aimerais vous entendre avouer que la morale religieuse (chrétienne) n'est pas a) plus sûre, b) plus claire ni c) plus solide qu'une morale athée."

Pour un athée oui, pour un croyant non!
Pour un croyant sincère, sa morale est plus sûre, plus claire et plus solide que n'importe quelle morale de fabrication humaine puisque la sienne vient de Dieu dans lequel il croit. Elle s'appuie sur une "croyance" que ni la science, ni l'éducation généralisée n'a réellement entamée.
En fait, s'il croit moins au christiannisme, on s'aperçoit alors qu'il se met à davantage croire à d'autres religions, sectes ou autres croyances new-age, dont cette fois la morale peut poser problème. Mais le nombre de véritables athées ou du moins qui se déclarent tels dans les sondages est toujours très minoritaire et n'a guère évolué.

Bon, pour éviter les anecdotes foireuses, je vais finir par une analogie improbable:
Si nous nous transposons du domaine de la morale à celui de l'économie, je suis un étatiste forcené qui croit en l'existence de l'état, sorte d'être suprême qui imposerait sa morale à toutes les entreprises petites ou grandes, et vous un libéral non moins forcené qui contestez toute autorité en dehors de la morale de "la libre entreprise".

oui, bof.


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