Ta réponse est ambiguë. Tu ne dis pas si tu tiens le pari ou pas.
L'événement incertain (et critère du pari) est :
A : "Saddam sera toujours au pouvoir à la fin de l'année 2002"
Étant donné que j'estime (à l'oeil) que P(A) > ½ (de justesse), je te proposais un pari de $2 (où je parierais pour A et toi, tu parierais contre A).
Tu me réponds que tu préfères A à son complément A' et que tu serais prêt à payer $2 (même $5) pour que A se réalise.
Est-ce une façon détournée de déclarer que tu relèves le pari? Si A se réalise (et que le pari a été convenu), ça va te coûter $2 et ton souhait sera réalisé. C'est exactement ce que tu dis dans : "Je donnerais volontiers un 2$ pour que mon souhait se réalise."
En bonus, dans le cadre du pari, si c'est A' qui se réalise, tu gagneras $2 pour te consoler.
Dans l'état actuel de nos "négociations", je considère que le "contrat de pari" n'est pas encore signé. L'énoncé d'un voeu (même assorti d'un coût d'achat) n'est pas, formellement, un relèvement de pari.
Aussi, tu parles de remplacer le $2 par $5. Que dirais tu d'un compromis à $3.50?
Évidemment, si le pari est officialisé, il nous faudra astucer, au début 2003, pour trouver comment le perdant pourra payer le gagnant. Ce s'ra pas d'la tarte. Faudra peut-être se rabattre sur une solution du style "le perdant donne (au nom du gagnant) $X à un quêteux de la rue". Ou à une oeuvre de bienfaisance au choix du gagnant.
Denis
P.S. André va-t-il r'tontir?
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