1) La défense des droits de l'homme peut être examinée de deux manières : ou bien on dresse des boucliers pour défendre cette liberté, ou bien cette liberté est le bouclier dressé pour défendre autre chose, et alors il faut savoir de qui, de quoi.
(Analogie caricaturale mais vérifiée par l'histoire : la liberté démocratique au service de l'instauration d'un régime anti-démocratique ... )
Tous les mouvements ici concernés, y compris les plus politisés, défendent les droits de l'homme,réduits à cette disposition de liberté de conscience : liberté religieuse.
2)Une autre suggestion d'analyse : dans les droits de l'homme, cette liberté est une liberté individuelle. A partir du moment où ce qui est défendu c'est une liberté collective, voire un communautarisme, éventuellement le droit de renoncer à la liberté individuelle au profit d'un groupe, dans quelle mesure cette référence est-elle encore opérante?
La conscience individuelle fut précisément une affirmation de liberté (et de responsabilité : et c'est ainsi qu'obéir ne dispense plus de la responsabilité)par rapport aux consciences collectives.
Remarque: je n'ai pas dit qu'il faut interdire l'aliénation volontaire à un groupe (aliénation n'est pas ici forcément péjoratif, mais un fait), je fais seulement remarquer que dans ce cas le recours à la Déclaration des droits de l'homme en cet article n'est plus valable: le droit concerné est alors le droit des associations.