Il me semble que nous soyons d'accord. J'aime bien votre stratégie consistant à semer le doute. Sans doute, il n'y a pas de connaissance possible, il n'y a que stagnation. Pour marcher il faut bien se déstabiliser et la vie est mouvement. Votre comparaison entre l'inatteignabilité du raciste et celle de l'alcoolique m'appert bien pertinente. S'il n'y a point parenté de faits, il y a là parenté d'enfermement où la raison est court-circuitée sur son propre embrayage et ne peut être pénétrée par un courant extérieur, sauf événement ou sentence particulièrement signifiante pour la personne en cause. J'ai assisté à deux spectaculaires «conversions» de racistes à la tolérance, dans un pocessus long et complexe cependant, mais les témoignages n'ayant pas de valeur scientifique, j'attendrai à ce sujet les études cliniques qui auront pris en compte les variables. Merci de vos réflexions, Mario.