La réaction normale face au racisme, quelque soit son expression, est : qu'est-ce qu'on fait ? Je pense que vous exprimez le fait que la réaction "normale" ("il faut s'aimer les uns les autres", et autres niaiseries du genre) est superficielle et n'addresse pas le problème de fond.

Voici mon opinion, qui je pense est sociologiquement logique :
la xénophobie est génétique, mais son expression (guerres entre cités puis pays, racisme, patriotisme, etc) dépend du contexte et de l'époque.
En ce sens, même un contexte social parfait ne pourrait que déporter les sentiments haineux et immatures vers des canaux plus pacifiques.

Je résumerais vos questions ainsi :
* Est-ce que le racisme peut être éliminé ?
Je penserais que oui (tel que j'ai tenté d'expliquer de mon propre point de vue).
* Est-ce qu'il est souhaitable d'éliminer le racisme ?
Nous semblons être d'accord que oui.
* Est-ce que le meilleur moyen d'accomplir ceci est d'utiliser le scepticisme ?
Il me semblerait que oui.
* Comment élaborer des solutions viables ?
Alors là on entre dans la psychologie et la mémétique. Le problème est que l'espace de pensée du raciste est tellement dépendent (et donc aligné) sur la pensée raciste, qu'il est assez inutile d'essayer de l'atteindre.
Ça me fait penser à la futilité des annonces contre l'alcool au volant.
En bout de compte, je pense que semer le doute est la meilleure stratégie, comme pour contrer la religion. Mais comme je n'ai pas consulté ou lu d'études sur la conversion de racistes à la tolérence, je ne pourrais pas être totalement positif.

Suivi