Jour Florence, l'apport sociologique que vous ajoutez à la discussion n'est pas à dédaigner. L'on sait déjà formellement que la qualité de vie influe sur le comportement, l'alimentation et la santé, l'équilibre psychique, la performance, etc... elle agit certainement sur nos penchants idéologiques, sauf exceptions et compte tenu de variables importantes bien entendu. Votre émission de tv suisse est décourageante mais bien réaliste. S'il existe des cas «convertissables», la majorité raciste semble solidement programmée et le système d'opération est quasi impossible à désactiver; il faudrait effacer le disque dur et installer un nouveau système :-) Interrogeons la génétique à ce sujet... Est-ce scientifiquement impensable? Est-ce éthiquement souhaitable? Il est sûrement souhaitable d'effectuer tout au moins les recherches en ce domaine afin d'agir au plus... au plus... enfin je dérogerais du langage adéquat. Certains problèmes de comportement apparaissent de plus en plus comme ayant une origine génétique; mais il est des cas où ce gène n'est point activé, et l'importance de l'environnement et du climat familial joue énormément. Il est de ces personnes également qui n'étant pas porteuses d'un gène de schizophrénie y seraient fortement poussées de par une situation familiale de «double-bind» comme on dit en psychiatrie. Pensons également à des cas rendus violents, qui ne sont point violenmts de nature, mais poussés à la révolte par trop de violence subie. Cependant, nous parions avec de plus en plus de confiance sur le fait que les cas de conversion et de guérison se produisent chez les individus non porteurs du gène et victimes uniquement des événements. Les études cliniques sont attendues avec impatience. Puisque nous parlons de la Suisse, Genève est sur ce sujet si ma mémoire est bonne. Affaire à suivre. Ouf, vais-je aller dormir ou non? :-) À bientôt, Mario