Les sociétés (qu'il s'agisse de milieu sociaux ou de pays, villes, communautés, etc.) dont le niveau de vie général est satisfaisant et peu menacé sont moins sujettes aux excès et à la propagande du racisme que celles qui sont dans une insécurité permanentes (réelle ou perçue).
Ceci est corroboré par les exemples de l'Europe (les notions d'ennemis héréditaires se sont dissoutes dans la relative prospérité commune des membres de l'UE) et de la Suisse (le niveau de vie des plus indigents, la qualité des infrastructures matérielles et sociales sont en bonne partie supérieurs à ceux des catégories comparables dans d'autres pays d'Europe, ce qui assure une coexistence moins fondée sur la crainte des exclus, donc moins de racisme, au point même que la population a voté à près de 60% en faveur d'une loi réprimant le racisme).
FT: "En bout de compte, je pense que semer le doute est la meilleure stratégie, comme pour contrer la religion. Mais comme je n'ai pas consulté ou lu d'études sur la conversion de racistes à la tolérance, je ne pourrais pas être totalement positif."
Je ne connais pas non plus de cas de "conversions". J'ai le souvenir de d'une émission de TV suisse datant d'il y a une dizaine d'années, où avaient été réunis des racistes déclarés et des africains, arabes et autres immigrés dans un chalet de montagne durant plusieurs jours. Sur 10 racistes, un seul avait manifesté des "doutes", mais ne concluait pas à la nécessité d'un changement profond de son attitude.
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