Vous m'impressionnez. J'ai le défaut d'être trop loquace et de me répartir en tentacules-pistes plutôt que de préciser simplement l'articulation centrale de la théorie ou d'en exécuter la synthèse qui contienne à la fois la thématique, la rhétorique et la logique. De la graine de conférencier, voilà ce que je suis *!@#!* Où sont passés mes bon vieux Hume, Popper et Khun? De fait, la méthode Lacharité m'eût été plus utile. Si j'avais pu exprimer ma pensée comme vous l'avez fait pour moi:«Vous voyez le racisme principalement comme une glorification superficielle de soi, palliant à une déficience en très bas âge. Je pense que vous assumez ici que le Révisionisme est une forme plus paufinée du racisme » ... je me serais couché bien moins tard. Au risque de me contredire, je vous vois ici très pédagogue! Et fort articulé. J'abonde également en votre sens: oui, nous sortons un peu du scepticisme mais il m'appert de même qu'il est plus prudent de mieux comprendre nos ennemis. Ces confidences faites, reprenons notre objectivité proverbiale :-) Est-il loisible, sur le plan scientifique, de penser que ce facteur d'inidentité surfétatoire puisse être éventuellement éradiqué, soit médicalement, soit socialement, soit biologiquement (que l'on parle de facteur génétique couplé au facteur d'influence ou de sciences pures) soit par tous ces conduits conjointement? Ou notre pauvre humanité risque-t-elle de traîner avec elle ces tares durant toute son existence? Est-il du domaine de la censure et de la dictature que de chercher à en finir avec le racisme? Ou au contraire est-ce justement faire échec à la tyrannie que d'en désactiver les mécanismes, dont le racisme est un rouage de taille, basé sur les croyances populaires au même titre qu'une religion ou une légende urbaine? Je croirais, sur un plan strictement personnel, que l'on aurait avantage à effectuer des recherches cliniques visant à mieux cibler les vecteurs problèmes, et à élaborer des solutions viables. Le racisme ne constitue pas, à mon humble avis, une constituante de notre état humain, mais au contraire un danger pour notre survie en tant qu'espèce. je crois que l'on me résumera en de meilleurs et plus succints termes :-) Mario.