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Re: Réponse à Denis sur l'enfer -- Emmanuel
Posté par Emmanuel , Nov 01,2002,08:10 Index  Forum

Préface du livre "Les deux Babylones"

Sur son front était écrit un nom, un mystère; Babylone la Grande, la mère des impudicités et des abominations de la terre. Apoc. 17: 5.)

Voici un ouvrage probablement inconnu en France, qu'il nous a paru bon de mettre à la portée de ceux qui s'intéressent aux questions religieuses. Les appréciations de la presse anglaise que nous reproduisons sont assez expressives, assez -éloquentes pour que nous ne nous arrêtions pas à faire de nouveau, et avec moins d'autorité, l'éloge du livre de M. Hislop. Qu'il nous suffise de dire que dans l'espace de quinze années à peine, cet ouvrage est déjà arrivé à sa sixième édition. La question, désormais résolue, qui fait le sujet de ce remarquable travail, est une de celles qui s'imposent, depuis bien des années, avec une insistance particulière. Que n'a-t-on pas dit, que 'n'a-t-on pas écrit sur la doctrine et les pratiques de l'Église romaine ? Et cependant, avant la publication de l'ouvrage de M. Hislop, il y avait encore quelque chose à faire; nous pensons que dans notre société actuelle, où il est facile de distinguer d'une manière générale, un malaise spirituel et religieux, qui s'allie assez étroitement à un dégoût de pratiques et de croyances qui ne répondent nullement aux aspirations de la conscience, bien des esprits seront heureux de voir enfin la lumière jetée sur les origines de la religion papale, et l'Évangile dégagé des mélanges impurs qui l'avaient si profondément altéré.

Est-il besoin de dire que tout en admirant la démonstration si lumineuse de l'auteur, et en flétrissant avec lui, au nom de l'Évangile, le système romain, nous éprouvons une profonde sympathie pour ceux de nos frères égarés qui, en apparence ou en réalité, appartiennent à une communion où, cependant, ils ne trouvent pas la satisfaction de leurs besoins religieux et moraux, et dans laquelle ils demeurent par la force de l'habitude ou parce que le changement de religion, suivant le langage ordinaire, serait une faute ou un infidélité ? Nous croyons que l'amour pour les âmes, tenues loin de la vérité qui leur est si nécessaire éclaté suffisamment dans les lignes de ce travail. Mais nous tenons à le redire encore; oui, nous aimons nos frères de l'Église romaine et nous désirons vivement leur bien spirituel. C'est parce que nous voulons les éclairer et les amener à Celui qui a dit : « Je suis la vérité», que nous avons entrepris de mettre à leur portée les étude si consciencieuses et si concluantes de M. Hislop.

Le lecteur ne sera pas étonné si nous disons que nous avons bénéficié le premier de notre travail. Notre admiration pour la Parole de Vérité, notre confiance en elle, s'est fortement accrue. A mesure que toutes, les mythologies de l'antiquité, toutes les superstitions présentes ou passées s'évanouissent, et disparaissent à la lumière de l'Écriture, nous distinguons mieux les fondements inébranlables sur lesquels repose notre foi, comme on aperçoit plus distinctement la base solide, l'harmonie des détails d'un édifice majestueux, enfin dégagé des ruines et des plantes parasites dont il était entouré.


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