Bonne idée. Il se trouve que le contexte politique et idéologique de l'époque au Japon n'était plus dominé par les militaires, qui quelles que soient leurs rodomontades n'avaient plus les moyens ni politiques ni matériels d'imposer leurs désirs. La faction pro-reddition du gouvernement (et surtout la maison impériale) avait repris le dessus et en négociait les termes, malgré les désirs et les menaces des militaires, ce qui, lorsqu'on connaît le contexte politique et idéologique qui prévalait au Japon à l'époque, montre que le pouvoir avait changé de camp.
Les bombardements intensifs avaient pour leur part réduit la population et la défense terrestre* du Japon totalement à quia, et une invasion par terre n'aurait pas couté beaucoup aux Américains (certainement plus au Japonais ... mais 200'000 morts sur le coup et dans les mois qui ont suivi Hiroshima, je suppose que c'est une économie de vies - gros soupir !)
* comme en Allemagne en 44-45, la majorité des troupes de défense sur sol Japonais était composée de gamins et de réservistes âgés ... On aurait vu une vague de suicides, et certainement pas meurtriers pour les troupes américaines, les militaires et la police ayant bien veillé à ce que la population ne dispose pas de la moindre arme susceptible de servir à une révolte à leur encontre.
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