Le fait est que je suis un ancien psychologue pour enfant. Je me suis beaucoup bagarré avec les fonctionnaires du ministère des affaires sociales. Croyez-vous que j'ai toujours fait ce qui devrait être fait? Non! Je n'ai jamais fait plus que le mieux que je pouvais et généralement ce n'était pas assez. Je peux vous affirmer que, mai 2000, nous fabriquons encore des orphelins. Nous les appellerons les orphelins de Bouchard dans une trentaine d'années.
J'ai beaucoup de facilité à comprendre les difficultés qu'ont pu avoir les religieuses de cette époque pour remplir leur "mission" auprès de petits enfants. Aussi, ma seconde sympathie va à ces femmes. Elles ont probablement commis plusieurs erreurs, mais ceux qui auraient pu et dû les aider ne l'ont pas fait. On ne s'excuse pas de n'avoir pas fait assez lorsque l'on a fait tout ce que l'on a pu.
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