J’ai consulté les liens que vous avez fournis, en particulier, les travaux de Meessen. Je n’ai trouvé aucun témoignage de combat aérien, je me serai pourtant attendu à les voir là. Deuxièmement, j’ai toujours lu que les pilotes n’avaient rien vu. Pas de boules rouges et blanches que des témoins auraient pourtant vu du sol.
Voici l’observation qui a motivé le décollage :
“ Le soir du 30 mars 1990, vers 23 heures, le gendarme Renkin et son épouse remarquaient sur le fond du ciel étoilé un point lumineux très brillant qui se comportait d'une manière étrange. Il bougeait parfois brusquement, mais toujours autour d'une même position moyenne, en couvrant une zone dont la grandeur semblait être comparable à celle du disque lunaire. En outre, la couleur changeait pendant de longues périodes, pouvant aller jusqu'à 10 secondes”
En passant, ça ressemble à l’illusion optique qui se produit quand on fixe un point lumineux, mais là, vous allez me traiter de méchant sceptique et puis je n’ai aucun moyen de savoir si c’est réellement ça. Et Meessen a une autre explication.
D’après Meessen, la confirmation radar indique un écho qui se déplace “lentement, mais systématiquement d'est en ouest.” Etes-vous sûr que ça correspond vraiment au point en moyenne fixe de Renkin?
Enfin, j’ai trouvé ceci : (Meessen s’est appuyé sur l’étude Gilmard-Salmon)
“En 1994, j'ai trouvé une solution, expliquant l'ensemble des faits observés d'une manière rationnelle et cohérente. L'idée essentielle était que l'effet Doppler est modifié quand les ondes radar sont renvoyées par une masse d'air humide déformable. Cela rendait compte (1) des échos anormaux des radars militaires au sol, (2) des données des radars aéroportés et (3)des observations visuelles des gendarmes. Tout cela résultait de conditions météorologiques très exceptionnelles. Je le savais déjà pour les radars au sol. Pour les radars des F-16, cela résultait du fait que les "nuages invisibles" sont des cibles molles qui se comportent autrement que les cibles dures habituelles (II.406). Les gendarmes avaient observé des réfractions atmosphériques en lumière visible, parce que des cellules d'air humide et chaud, isolées les unes des autres, s'interposaient parfois entre les gendarmes et le ciel étoilé (II.408).”
Je trouve que ça se rapproche de ce que Hallet avait compris.
Il n’y aucune mention de triangle accélérant de façon foudroyante. Au contraire, ils sont lents et parfois stationnaire.
Les liens que vous m’avez indiqués m’ont plutôt maintenu dans mon opinion initiale.