Il est vrai que je préfère le terrain dur, surtout dans le domaine des idées où la "terre battue" est plus souvent un "marécage" qu'autre chose, parfois même un peu putride. De plus, je ne crois pas qu'on construise grand chose sur un terrain qui enfonce et déforme les fondations. C'est pourquoi les idées, pour les qualifier de "vraies", je les préfère ancrées dans du solide et du vérifiable. Sinon, quand on me présente des extrapolations pour des extrapolations, ou de la fiction pour de la fiction, pas de problème.
Dany: "En parcourant la rubrique « survol », on se rend vite compte que vous introduisez peu de sujets"
"Survol", et "pas très loin". Mais, il est vrai que j'introduis moins de discussion maintenant qu'il y a un bout de temps.
Dany: "En ce qui concerne les soins palliatifs, (il s’agit évidemment d’un sujet autrement plus grave) je vous signale que je n’ai pas reçu d’avis de la part de Florence (votre alter ego féminin)"
Si par "alter ego" vous entendez que Florence serait un pseudonyme que j'utiliserai, vous vous trompez. Si vous entendez par là que c'est une sceptique comme moi, d'accord, mais c'est à elle qu'il faudrait "signaler" ce point. (Je n'ai pas vraiment trouvé la motivation de visiter votre site.)
Dany: "Cette attitude de refus systématique, que vous appelez « scepticisme », ne tient pas la longueur face à la mort"
Le scepticisme n'est pas une attitude de refus mais une attitude de "suspension du croire" devant des affirmations extra-ordinaires. Je ne comprends pas très bien vos idées - je ne suis pas un "illuminé de la 4e marche", faut dire - et vous trouve toujours aussi ambigu. Par exemple, je ne comprends pas ce que vous entendez exactement par "tordre le coup à l’idée de sa propre mort". Voulez-vous dire qu'il faut croire qu'on ne mourra jamais (sur quelles bases le croire?), ou avoir la capacité de faire abstraction de sa propre mort.
Je ne suis pas médecin mais je ne crois pas qu'être croyant ajoute forcément quelque chose. A l'inverse, avoir réfléchi sur la mort doit certainement aider, d'accord.
Dany: "Il est obligatoire de nous ouvrir l’esprit, une notion qui je crois vous échappe complètement"
Si vous entendez par là que je ne suis pas curieux de ce qui m'est différent, je pense que vous vous trompez. Si vous entendez "ouverture d'esprit" dans un sens mystique, vous avez raison. Mais, dans la seconde acception, je ne vois vraiment pas pourquoi je devrais vous croire sur parole qu'il existe "autre chose", "quelque part", une sorte de "sagesse mystique" que vous auriez retrouvée. Parce que vous préférez l'ambivalence à la clarté, ce qui est pris par certains pour une marque de sagesse?
Dany: "que forcément vous niez"
Bof, c'est tout votre système de classement que j'établirais différemment. Et puis, je ne vois pas en quoi cela a un rapport avec les soins palliatifs. A moins que ce ne soit une manière indirecte de laisser supposé que vous avez accès à des secrets inacessibles aux communs des mortels, et que vous savez "des choses" sur l'au-delà... Oui, d'accord, mais là j'ai besoin de pruves pour vous croire. N'oubliez pas que je capte plus facilement le concret que les "obscures clartés" et les métaphores détachées de tout substrat.
Jean-François
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