Je le savais, quand j'ai fait cette remarque, juste par ton style, ton tempérament et ta manière de répondre. Je faisais justement cette remarque pour nous rappeler que, au Québec, nous avons un paquet de «mottos» ou de tirades publicitaires, qui se placent bien dans une conversation. En fait, je me demande si les Français, les Suisses et les autres ont autant de phrases inventées par la publicité, qui sont devenues des classiques au Québec et qui ont même influencé notre comportement. Depuis « Lui, y connait ça ! «, en passant par « mon bikini, ma brosse à dent », et « on est 6 millions, faut se parler », ces phrases-choc sont passées dans la conversation de tous les jours pour exprimer nos états d'âme, mieux que ne le ferait une longue diatribe à la macduff.
En fait, je me suis permis cette remarque pour souligner le fait que, depuis un certain temps, des «explorateurs « du web tombent par hasard sur le site des Sceptiques. Ils découvrent le site, le forum et les échanges, et s'imaginent que les intervenants sont tous une gang de cons
(tiens, j'emploie un qualificatif français, pour bien me faire comprendre). Ceux-ci s'imaginent que les Sceptiques sont un groupe de petits jeunes boutonneux qui s'en prennent aux astrologues, comme ça, pour le plaisir, pour avoir autre chose à faire que de sniffer de la colle.
Mais ces gens sont irrécupérables. On a beau leur donner les références historiques à propos de l'association des Sceptiques, les activités passées, les expériences et analyses concrètes, la qualité des participants, l'expertise des collaborateurs, rien n'y fait. Pour employer une autre expression bien d'ici, « y sont bouchés, qu'est-cé tu veux que j'fasse !». Ces nouveaux venus ne semblent trouver du plaisir, de la satisfation et du contentement d'égo qu'en démolissant le travail passé réalisé par les Sceptiques, et ce qu'ils soient du Québec ou des autres pays, ou même seulement des scientifiques bien intentionnés qui n'ont aucun rapport avec les associations sceptiques.
Moi, je trouve que d'expliquer une fois la situation et de donner les références appropriées, cela suffit. Si ces nouveaux venus veulent continuer à dénigrer le travail des sceptiques et des scientifiques, en général, pour diverses raisons qui font du bien à leur égo et à leur talent de déclamateur, ben, coudon, qu'ils continuent à déclamer et à taper sur la tête des sceptiques : cela leur fait du bien et ça les rend plus contents d'eux-mêmes.
Pour ma part, j'ai fini d'expliquer à ces gens la position des sceptiques du Québec, puisqu'il en est fait allusion, quand même, dans les interventions. Si d'autres veulent essayer de renseigner ces nouveaux venus, grand bien leur fasse. Mais moi, j'en ai marre, comme qui dirait...
Voilà, Sébastien, ma position actuelle. Je continue à suivre les débats corsés entre Gatti, Ody et les autres, mais je me demande où tout cela va déboucher, finalement.
Claude
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