("In the 1960's coloured men in the Southern states of the US were deliberately infected with Syphillis and denied medical care for over 30 years. President Bill Clinton was forced to make a public apology.
[Source: BBC news, 1999]" http://www.firethistime.org/fearusgovt.htm - bon, Denis et autres vont se plaindre qu'il s'agit d'un site antiaméricain primaire et viscéral, mais c'est tout ce que j'ai trouvé sur le net. Je me souviens par contre très bien du discours de Clinton et les archives médicales traitent de ce cas)
Cas 9: choix impossible (je triche à nouveau, mais le coup de si vous ne choisissez pas, bla, bla, bla, est un artifice inutile pour la discussion de valeurs éthiques). Je n'ai par contre pas la même vision que toi concernant la valeur d'un foetus, mais tout dépend des circonstances. Disons que je ne considère pas le foetus comme une simple commodité ou un embarras dont on peut sans se poser de questions disposer au gré des circonstances, mais que je ne lui reconnais pas non plus une valeur supérieure à celle des "vivants".
Cas 10: choix impossible. On ne sait pas combien de vieillards de 90 ans sont toujours des trésors pour une société, et combien de gamins de 20 ans en deviendront des fléaux (regarde Tremblay à 25 ... ;-)
Cas 11: Tant pis pour les gorilles. Dans la situation inverse, les bébés humains seraient des protéines pour les gorilles. Il y a déjà assez de cinglés qui au nom de la préservation des petites bêbêtes à poil et à plumes sont prêts à laisser crever plein de bébés (quand tu vois cette vieille gourde de Brigitte Bardot se lancer dans le sauvetage des chiens errants de Bucarest alors que la Roumanie est pleine de gosses en périls ...).
Cas 12 et 13: Entre la vie d'un criminel avéré et celle de ses victimes potentielles, le choix n'est guère difficile (et, surprise, surprise, je suis en faveur de l'élimination de certaines sortes de criminels, qui se sont mis au ban de l'espèce humaine par leurs crimes).
Cas 14: débat stérile. Outre que ce fameux T-0 est impossible à établir, il est avéré que certaines espèces humaines ont cohabité et toutes nos concurrentes ont disparu, sans que l'on puisse exclure que nos ancètres n'aient pas trempé là-dedans. Le cas le plus proche d'un tel dilemne est le sort que nous faisons maintenant à nos plus proches cousins (grands primates) et à certaines autres espèces dont on peut suspecter une forme de conscience similaire à la nôtre (cétacés, ...). Dans la mesure où ces espèces ne nous font pas concurrence pour notre survie, les éliminer est effectivement problématique, mais je doute qu'il y ait réciprocité de sentiments.