Je ne crois pas avoir découvert le fin mot de cette question. Par contre, je suis sous l'impression que le problème n'est pas celui que décrivent la presse ni les alarmistes.
Quand on a besoin d'un gros cerveau, on se le paye. Les grandes sociétés Québécoises, les universités et les laboratoires qui ont besoin de cerveaux vont chercher ce qu'il y a de mieux sur le marché international. C'est le cas, par exemple, de l'industrie pharmaceutique. Des grands cerveaux américains et européens viennent travailler ici lorsqu'on leur fait un "pont d'or" pour venir travailler ici.
Le Québec ne fait pas de la "grande recherche" dans tous les domaines. Les domaines où le Québec fabrique des cerveaux mais ne dispose pas de laboratoires pour les employer sont de domaine d'exportation des cerveaux. Les domaines où le Québec a des postes de recherche plus qu'il ne parvient à les combler sont des domaines d'importation de cerveaux.
L'affaire se complique lorsque des personnes riches détournent le problème simple à leurs propres fins. Ces riches chialent en disant : Les taxes font fuirent les cerveaux! Pourtant, s'il n'y avait pas taxes, qui financerait la recherche universitaire?