Bruno : Je ne suis pas tout à fait d'accord. Il y a plusieurs raisons d'être négationiste. Certaines sincères, sans aucun rapport avec la question juive/sioniste, c'est le cas de ce type dont j'ai oublié le nom mais sur lequel on a tourné un documentaire intitulé "Mr Death". Par désir de provocation, l'un des négationistes les plus connus est David Cole qui a du sang juif dans les veines. Ceci dit, la majorité est, selon moi, soit antisémite, soit anti-sioniste plutôt que néo-nazie, même s'il y en a.
Par ailleurs, les négationnistes nient l'importance du génocide juif mais ils ne traitent presque jamais des millions d'autres victimes (homosexuelles, handicappées, tziganes ...). Est-ce c'est parce qu'ils ne contestent pas les chiffres dans ce cas là ou est-ce parce que les négationnistes ont avant tout un "agenda juif" plutôt que pro-nazi? Je penche pour la deuxième possibilité
J'ai aussi eu un collègue qui cherchait à diminuer l'importance du génocide juif, pas parce qu'il est fondamentalement antisémite et encore moins néo-nazi. Mais il vient du sud-liban en conflit avec Israël dont la création, c'est bien connu (!), est le résultat du sentiment de culpabilité des Européens et des Américains.
C'est pour ça que je n'associe pas instantanément négationnisme avec antisémitisme ou propagande haineuse. (Je pense que je réponds en même temps à Kraepelin)
|