C'était effectivement mon hypothèse. Et c'est parce que je n'ai pas non plus les compétences que je le présente comme une simple hypothèse :).
Je ne suis pas d'accord pour dire que QI = intelligence, mais je serais d'accord pour dire qu'il y a une part héréditaire dans les différences de QI entre les individus, de façon générale. Toutes les statistiques sur la question vont dans ce sens et je ne vois aucune raison qui pourrait me faire nier à priori ces chiffres, à moins de faire un rejet idéologique.
Par contre on ne peut pas en conclure que dans tous les cas particuliers (comme la différence hommes-femmes ou les écarts entre ethnies), il y ait une part dûe aux gênes. Je pense que dans le cas hommes-femmes c'est surtout culturel. On peut par exemple faire une constatation qui va dans ce sens, pour reprendre vos comparaisons avec la place des femmes dans l'élite, mais en se basant non sur les échecs mais sur la littérature. Acceptons ce que nous disent les tests de QI : que les femmes sont naturellement plus douées que les hommes dans le domaine littéraire. En théorie donc, si on ignore les facteurs culturels, les femmes devraient dominer nettement tout le domaine de l'écrit (avec réserves, car ce point est discutable). Or si on regarde ce qui se passe en réalité, même dans notre siècle avancé, c'est loin d'être le cas. C'est même le contraire.
J'en déduis que, si ce que je viens d'écrire est juste (j'ai quelques doutes), dans le cas de la différence homme-femmes au sein de l'élite littéraire, l'influence des facteurs culturels est largement prédominante, encore aujourd'hui. Et je pose l'hypothèse qu'il est très possible qu'il en soit de même dans les autres domaines où pourraient s'exercer leurs aptitudes intellectuelles.
Et là je me retrouve en pleine spéculation et je me dis que finalement tout ça n'a aucun intérêt : on ne possède pas assez de données pour pouvoir réellement débattre.
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