Évariste :
À supposer qu'il soit vrai que les femmes soient en moyenne plus douées pour les langues que les hommes, qu'elles s'exprime plus facilement et clairement, cela n'entraîne pas nécessairement qu'elles seront de grands écrivains (ou de grandes écrivaines, si on y tient).
Rappelez-vous la question de l'écart-type : il peut y avoir plus de femmes que d'hommes qui maîtrise leur langue, plus d'hommes analphabets que de femmes analphabètes, mais plus d'hommes que de femmes qui ont une maîtrise supérieure de la langue, du moins la langue écrite.
À cela, il faut ajouter les facteurs sociaux-culturels. On peut imaginer que les femmes ont été dans l'histoire de l'humanité moins nombreuses que les homemes à pouvoir consacrer leur vie à l'étude de la langue ainsi qu'à l'écriture.
Évariste