Tu dis : "IL NE S'AGIT PAS DE MATIÈRE, NI DE CERVEAU, NI DE PHYSIQUE, NI DE CHAT, NI DE CHIEN, NI DE CERVELLE, NI DE CÉRÉBRAL, NI DE MATIERE GRISE, NI D'ACQUIS ET NI MÊME D'INTELLIGENCE ET DE TOMATE OU DE SOUPE ET DE SALADE!!
Quel est-il, notre sujet, selon toi?
Est-ce "la nature et les propriétés de la composante innée de la vie consciente"? Grosso modo?
Si j'ai bien deviné, laisse-moi te dire qu'il est difficile de traiter ce sujet sans jamais parler de cerveau ou d'animalité. Pratiquement impossible. Par contre, on peut se passer des tomates et de la salade, à moins de tenir à tout prix à aller jusqu'au fond de tous les détails des détails.
Merci pour les 8 kb de tes discussions avec JF et Jackk. J'espère que tu ne t'attends pas à ce que je t'en fasse un commentaire fin, point par point. Si c'est ça que tu espères, tu seras déçu.
Pour te faire plaisir, je vais quand même commenter un ti-bout de ton message à Jackk.
Ghost : "L'acquis (par toutes les formes d'apprentissage possible) pourra contribuer à modeler l'inné pour le faire évoluer dans la direction recherchée par la conscience. Cette direction, (...) c'est celle d'un bien être et d'une diminution de la souffrance toujours plus grandissants."
D'accord pour l'acquis qui modèle l'inné. Je pense même que ton "pourra contribuer à" n'est pas assez fort. Moi, je dirais que, en ce qui concerne les "facultés supérieures", l'inné tout nu (non modelé par l'acquis) reste une virtualité. Par exemple, tes goûts musicaux. Penses-tu que si, bébé, tu avais été "switché à la pouponnière", puis tu avais été élevé dans un climat culturel radicalement différent du tien, tu aurais exactement les mêmes goûts? Certainement pas. Tes goûts se sont développés dans ton milieu, avec leurs moyens du bord.
Le "talent naturel" (inné-génétique) compte évidemment pour beaucoup mais c'est l'acquis-culturel qui le façonne.
Concernant l'augmentation du bien-être et la diminution de la souffrance, tu touches une corde sensible. Je veux bien admettre que, près de la source vive de l'organisation subjective, il y ait quelque chose qui corresponde à une sorte de fuite horrifiée du néant. Quand, la nuit, un bébé pleure, ce n'est pas toujours parce qu'il "fait ses dents". Se faire un mental est peut-être aussi lancinant.
Mais je ne vois pas ce que d'hypothétiques vies antérieures viennent faire dans l'équation.
Tiens, au cas où notre discussion se poursuivrait, il serait bon de se trouver des points d'ancrage, des accords forts. Sommes-nous d'accord ou pas sur la proposition suivante ?
Les personnes âgées lourdement Alzheimer qui déclarent ne plus reconnaître leurs proches, sont sincères. Elles ne font pas seulement semblant.
Es-tu d'accord là-dessus? Comment ton modèle d'une âme (organisée) séparable du corps s'accommode-t-il de la désagrégation de l'esprit du vivant de l'individu?
Hier, dans https://forum-sceptique.com/archives/44989.html#44989 , K te disait : "Pour ce qui est de l'âme immortelle, je n'y crois pas et je n'y croirai jamais. Rien n'est plus "périssable" que l'identité d'une personne." (le gras est de moi)
Je suis pas mal d'accord avec lui. Toi?
Denis
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