G. Tu commences à piger...
K. Le jugement moral n'est une chose assez stable...
G. J'espère que tu as compris qu'il ne s'agit pas de jugement moral...
Pour le reste il est évident qu'à l'âge adulte il y a un méli-mélo d'inné et d'acquis et que la psyché est en lutte perpétuelle avec elle même. Elle est attirée par les besoins cumulés des sens physiques et psychiques. Je ne m'attarde pas trop sur ces besoins qui sont évidemment totalement différents et souvent incompatibles. Le bonheur ne s'atteint que lorsqu'on est plus esclave de ses besoins physiques et psychiques. Le seul besoin auquel elle doit être attentive c'est celui de la quête du bonheur par l'amour et l'altruisme. On se lasse de pratiquement tous les besoins hormis celui d'aimer et d'être aimé.
Je peux cependant te préciser que jusqu'à 18 ans on subit l'éducation des parents et qu'après on redevient soi-même avec tous l'inné qui ressurgit au grand galop. Un jeune adulte ne se satisfera de son éducation que s'il est en accord au fond de lui-même avec cette éducation. S'il a refoulé pendant son enfance ses sentiments RéELS et profonds par la force, il peut avoir une résurgence de LUI-MÊME (son potentiel psychique inné) à 18 ans encore pire que s'il n'avait pas eu d'éducation.
Tu ajouteras ça dans tes bouquins de classe!
K.: Mon pauvre ami, vous vivez dans la ouate. Sortez de votre tour d'Ivoire et aller voir ce qui arrive aux enfants privées d'affection parentale et charriée de famille d'accueil en famille d'accueil.
G. ça ne change rien à l'inné. Ceux qui sont bons ou mauvais le seront également en famille d'accueil. Heureux ou malheureux, ça ne change pas le fond.
Pour le reste votre réponse est trop incomplète pour que je perde du temps à y répondre.
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