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"TRANSFUMISTERIE" : PREUVE MATHEMATIQUE


Posté par Viola , Feb 28,2003,17:38 Index  Forum

Nous allons nous placer, pour simplifier, dans la situation réelle, la situation hermitienne de la bioquantique étant identique, mais moins facile à se représenter.

Dans le cas élémentaire (non structuré) :

Le monde extérieur (ME) des objets physiques, phénomènes et événements concrets est un univers d'Einstein de dimension 4 (coordonnées locales x) et le monde intérieur (MI) des objets physiques, phénomènes et événements abstraits est un espace ou un espace-temps de dimension N (coordonnées locales phi). Nous prendrons pour simplifier N = 1, le résultat s'étendant sans difficulté au cas N > 1. Le produit fibré (la "réunion") du ME et du MI donne le monde quantique (MQ), de dimension N + 4 [donc, ici, 5. Coordonnées locales (phi,x)]. Sur MQ, un champ PSI est un champ quantique, c'est à dire, une fonction ou une application Psi(phi,x). C'est une fonctionnelle, au sens de la théorie des distributions de L. Schwarz.
Pour qu'un signal PSI Psi(phi,x) de transcommunication soit exploitable par des technologies conventionnelles (analogiques ou numériques, mais non quantiques), il faut qu'il se ramène à un signal "classique" (déterministe ou non, mais non quantique) phi(x), de façon à pouvoir se propager et être capté dans le ME. Ceci n'est mathématiquement possible que si et seulement si Psi(phi,x) se réduit à la distribution singulière de Dirac Delta(phi,x). On en déduit alors que Psi(phi,x) est nul PARTOUT sur MI, sauf en phi = 0, où il est théoriquement infini (en vertu de la définition même de la distribution Delta). Mais en phi = 0, le signal classique est nul. En conséquence, LA SEULE SOLUTION MATHEMATIQUEMENT POSSIBLE EST LA SOLUTION TRIVIALE phi = 0, c'est à dire, LA NON-TRANSCOMMUNICATION.

Même résultat dans le cas structuré, avec phi stochastique, de moyenne , avec une partie fluctuante h (de nature ondulatoire): la condition "forte" phi = 0 conduit au même résultat que ci-dessus, tandis que la condition "faible" = 0, h non nulle, conduit à un bruit de fond (blanc ou coloré) totalement aléatoire, donc incompréhensible.
Mais, quand on cherche à comprendre le "discours" des entités de Pantel, cette dernière solution semble, en effet, envisageable...

Je ne "tire donc pas contre mon camp", comme l'écrit Francis Gatti sur son site CASAR. Au contraire, je "défends mon camp" contre les tentatives d'exploitation "à but essentiellement lucratif". C'est l'avantage de disposer d'un cadre théorique : d'un côté, cela permet d'avancer à grands pas au moyen de calculs et de simulations et, d'un autre côté, cela permet de détecter dès le départ les supercheries. Maintenant, on pourra toujours m'opposer le fait que la bioquantique est fausse. Mais, comme il s'agit d'une SYNTHESE DE L'EXISTANT et non d'une NOUVELLE THEORIE, si elle est fausse, C'EST TOUTE LA PHYSIQUE QUI EST FAUSSE, ET PAS SEULEMENT LA MICROPHYSIQUE. Il faudra alors m'expliquer pourquoi.

Bon. Maintenant, je me tire en boite, me faire deux bonnes heures de techno à fond, suivies d'un peu de relationnel aux membres du sexe opposé (c'est l'avantage d'être célibataire). Bonne soirée à tous !


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