À votre suggestion, j’ai entrepris au dîner de lire mon passé dans les os de poulet. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’un de mes lointains ancêtres en compagnie d’une bande de joyeux camarades dût effectuer un atterrissage forcé sur cette planète en espérant pouvoir réparer son char de feu, sans succès d’après mes observations. Du moins, c’est ce que j’ai crû lire à voir la partie brunâtre d’un fragment de l’os, une résultante certaine de la colère de mon ancêtre. Ça devait être une colère florençale d’après mon étude.
Mais là où ça se complique, c’est que sur l’autre os de poulet, j’y ai découvert un fragment de feuille de chou dissimulé entre l’os et la chair du poulet. Cela confirmerait donc que nous sommes tombés du ciel sous une feuille de chou pour nous protéger des méchants sceptiques d’après mon autre vision.
Totalement confus, les os de poulet ce n’est vraiment pas ma tasse de thé. Je reviens au Yi King.
Confucius
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