Maintenant la question qui se pose est de savoir où est passé l’autre partie, le contenu? Quelles sont les preuves concernant l’évolution du contenu? Où est passé la lumière, ce mouvement qui animait sous forme d’énergie ces matières ? Où est passé cette énergie après la mort de la matière? Cette énergie est-elle morte avec la matière? Quelles preuves avez-vous? Comme disait Dominique, nous devons considérer l’être comme un tout. Comme Einstein. Matière/énergie. Donc quelles sont vos preuves pour cette autre partie manquante? Dans le vide quantique? Une citation de Platecarpus du 3 octobre 2002 nous donne-t-elle une piste à ce sujet : « même quand on retire tout ce qui nous est possible de retirer dans un espace, on constate qu'il « reste » de l'énergie. » Une sorte d’énergie tranquille, quoi! Une sorte de condition temporelle qui manifestent des alternatives de croissance et de repos, de plein et de vide. L’énergie, la lumière, le mouvement en vacances? Une sorte de relâchement de la structure? Est-il possible de penser que cette lumière source d’énergie ne peut être complètement pulvérisée lorsque la vie se retire de la matière? Serait-ce la connexion entre la matière et la possibilité de réincarnation? Une autre citation de Julien du 26 septembre 2002 qui m’intéresse tout particulièrement est celle-ci : «On sait que le vide quantique n’est pas un vide *total*, des fluctuations électromagnétiques y évoluent et peuvent se matérialiser selon e=mc^2. Voilà, rien de nouveau, juste de la transformation.» Or il est intéressant de noter que le Yi King porte justement le titre «Le livre des transformations». Coïncidence? Mais ça c’est une autre histoire qui n’a à mon avis rien de surnaturel.
Dans cette citation : «De même, à l'échelle de tout le monde vivant, il y a des bactéries et des baleines, des amibes et des éléphants, des érables et des morues, des huîtres et des humains.», Monsieur Barette y parle des érables. En botanique, le fruit doit nécessairement pourrir pour qu’une nouvelle graine puisse s’y former grâce à l’appart de la lumière, mais quand est-il de notre espèce qui ne germe pas dans la pourriture de notre ancien corps? Est-il possible que cette lumière, cette énergie soit invincible ; que dans sa chute elle engendre une vie nouvelle comme la graine de l’érable enfouie dans la terre?
Mes réflexions sont peut-être bien innocentes et pas très scientifiques pour un forum comme celui-ci. Toutefois l’innocence peut être très créatrice et suggérer d’autres avenues.
Thémis