Et après la décision qui s'impose (à cet âge, on ne fait que les prolonger et pas dans de très bonnes conditions), on se regarde à nouveau dans la glace avec le sentiment d'avoir commis un crime.
Ce qui reste, après le processus de deuil et un examen rationnel, au moyen des données recuillies par la "science" vétérinaire, de ce qui serait arrivé si on n'en était pas passé par là, c'est la certitude d'avoir fait ce qu'il fallait: Dans la nature, un chat vit rarement si longtemps et son agonie, sauf à se faire tuer d'un coup par une voiture, est rarement paisible comme sous la seringue du vet.
Mais malgré tout... c'est dur et de savoir que l'imagerie médicale peut montrer quelles zones de notre cerveau "travaille" lors du processus de deuil est une piètre consolation.
Florence
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