Bonsoir, Claude. Mon intention n'était pas du tout de contrebattre ce que vous disiez, c'atait plutôt une sorte de rèverie au clavier, qui me faisait penser à toutes ces relations et tous ces emprunts des religions successives les unes aux autres. La remarque sur le fait que l'on était hors du champ de la science visait surtout moi-même, puisque je m'étais un peu égaré sur le terrain de l'histoire des religions... La question des "miracles" est cependant, à mes yeux, directement liée soit à des fraudes (auquel cas, ça ne me passionne pas) soit à ce qu'on est convenu d'appeler le "paranormal". Comme le disait jadis un de mes profs, il y avait autant de miracles à Eleusis qu'à Lourdes. Donc le facteur clef n'est pas la religion pratiquée, mais le phénomène religieux. L'Eglise Romaine évite d'ailleurs, le plus souvent, de s'aventurer sur ce terrain glissant, et à mon avis, elle a parfaitement raison, car l'histoire médicale des patients miraculés est le plus souvent confuse et difficile à cerner avec précision. C'est du moins ce que j'ai cru comprendre au fil de mes lectures. Il n'en reste pas moins que malgré les précautions exemplaires et publiées dont s'entoure l'Eglise catholique, elle admet quand même certains faits comme à la fois réels et inexplicables en l'état actuel de nos connaissances. Quant à la question du "pourquoi" des fraudes, alors là, à part la motivation pécunière que je puis comprendre bien que ne l'approuvant pas, il faut aller chercher le psy de service, moi, je ne suis pas à la hauteur! Amitiés, Mondreiter