Je vous remercie d'avoir donné une certaine suite à mon intervention. Sans être un spécialiste de la question, je connais assez bien l'«historique» et les événements de l'Histoire qui ont amené l'introduction de la Vierge, dans le catholicisme. Je sais pertinemment que ce personnage est emprunté à des éléments de cultes et croyances plus anciens, ainsi, d'ailleurs, que plusieurs particularités du rituel catholique (la cène, le sacrifice du dieu, les miracles, etc.). Je vous sais gré de m'avoir rappelé cette situation.
Par ailleurs, je suis d'accord avec vous en partie sur votre dernière phrase. En effet, il est bien stipulé dans la charte des Sceptiques du Québec que leurs activités sont en relation avec ce que l'on peut classifier de «paranormal», tel qu'on le conçoit généralement. Il n'est pas question d'aborder des éléments de croyance relevant strictement de religions établies.
Par contre, lorsque ces éléments concernent des faits ou des «choses» tangibles relevant de la croyance religieuse, les Sceptiques y portent attention. Ainsi, pour en revenir au sujet qui nous occupe, il y a quelques années, il y avait eu une vague de «statues miraculeuses» qui, chez une famille du Québec, suintaient, et desquelles émanait une substance odoriférante. Pour faire une histoire courte, les Sceptiques, tout comme des journalistes critiques et des chimistes de l'Université de Montréal, avaient montré hors de tout doute qu'il s'agissait là de mise en scène et de fraude, montée de toutes pièces par la famille en question dont les raisons sont restées nébuleuses.
Et puis, dans l'historique de l'Association des Sceptiques, il y a eu aussi d'autres cas ou de soi-disant miracles ou faits surnaturels ont été enquêtés par eux et déclarés faux ou impossibles à classer comme tels, par manque d'informations explicatives. Tout ça pour dire que le «paranormal» peut être associé autant à l'ésotérisme ou aux pseudosciences qu'au domaine religieux, et ce dernier n'est pas écarté par les Sceptiques lorsqu'il est question de «preuves» matérielles de miracles ou de faits surnaturels. Quant à la croyance elle-même, pure et dure, cela, bien évidemment, ne les concerne pas. Mais qu'un croyant nous amène des «larmes de Marie», et vous pouvez être sûr qu'une attention sera portée à ce «fait» par les Sceptiques, si la possibilité leur en est donnée.
À nouveau, merci de votre complément d'info sur ce sujet.
Claude
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