Après cette précison sans doute inutile, quelque chose qui fait écho directe dans mon expérience : l'anar. Il se trouve que l'on m'en a largement taxé mais, chose la plus amusante, en compétition avec ceux qui me trouvaient plutôt fasciste; un jour quelqu'un proposa un mélange des deux : anar de droite.Au-delà de cette confidence pour confidence, une généralité que je crois avoir observée sur le thème et qui pourrait concerner l'articulation entre ma suggestion et votre réponse introduisant l'anar : dans les conversations courantes, trois termes me semble-t-il sont souvent plus ou moins mixés dans le brouillard: anarchiste, individualiste, égoïste; dès lors, on bavarde ...
Toutes les religions, signalez-vous,codifient la sexualité : mais avant toute religion, ne faudrait-il pas dire toute représentation qu'une société se construit d'elle-même pour être?, et alors, dans la mesure où, à telle époque, en tel lieu, la représentaion est essentiellement religieuse, il ne serait que du second ordre que cette codification prenne les formes religieuses. Cette suggestion ne prétend pas au principe général sans plus ample réflexion, mais pour premier argument en sa faveur, je penserais au système des mariages dans les religions primitives tel qu'analysé par Claude Lévy-Strauss, pour en retenir surtout ceci: il n'y a aucune morale dans tout ça, la justifciation est "mécaniquement" sociale.
Interruption imprévue : une visite. A bientôt.